750 grammes
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Les raisins de la raison
1 décembre 2012

Dégustation de beaujolais

beaujolais

Une semaine après le Beaujolais nouveau, voici une dégustation destinée à redorer le blason d’une région souvent décriée ! Situé autour de Macon sur des sols calcaires au Sud et granitiques au Nord, le vignoble fait la part belle au Gamay et si la majorité du vignoble est destiné au Beaujolais nouveau, quelques appellations villages essaient de tirer la qualité vers le haut (Fleurie, Morgon, Chiroubles, Chénas, Moulin à vent…).

On attaque donc avec un vin de France non millésimé « Oh !…. ». La démarche est singulière (la bouteille ne revendique aucune appellation) et résolument bio (plus bio que bio pour certains) mais le résultat n’est pas vraiment au rendez vous ! Le nez évoque la cerise (c’est certainement ça un gamay qui pinote !) et le bonbon anglais. La bouche est métallique avec un côté oxydé de pomme trop mûre.

On continue avec « La tranche » de Philippe Jambon. Là encore pas d’appellation et pas de millésime. Le premier nez est redoutable et évoque le port de Marseille !  En bouche, il y a plus de concentration que sur le premier vin mais la finale est âpre et n’est pas très agréable. En y revenant plus tard dans la soirée, le nez s’est policé et l’impression en bouche est beaucoup plus agréable. C’était un vin à carafer, dommage !…

On monte d’un cran avec la première appellation village, un « Fleurie » 2010 d’Yvon Métras. Issu de la parcelle

bouteille

La Madonne (travaillée au treuil !) ce vin dégage des odeurs de sous bois, de champignon et de caramel (côté lactique). La bouche est souple avec des notes boisées. Un vin élégant qui tranche avec les précédents. Allez hop, une tranche de magret, et on s’en ressert un petit !…

lapierre

Vient ensuite un Moulin à Vent, le « Clos du Tremblay » 2010 de chez Janin. Nez profond de réglisse et de fruits noirs compotés. En bouche, beaucoup de concentration, de corpulence avec un boisé très présent. Ce vin est bien moins fin que le Fleurie mais il présente un bon potentiel de garde, typique de l’appellation.

On termine avec deux Morgons, un de 2010 du domaine G. Descombes et le 2005 de l’emblématique (et feu) Marcel Lapierre. Le premier présente des notes fumées très marquées (et typique du terroir) et un côté végétal (groseille). La bouche est bien structurée avec une belle longueur. Un vin épanoui ! Et on termine en beauté avec le Morgon de Marcel. Un nez complexe d’encaustique, de menthol, d’épice et de cerises à l’eau de vie et une bouche suave. Un délice !… A 35€ c’est plus qu’abordable.

Voilà pour cette dégustation qui est allé crescendo, avec des vins variés entre 10€ pour les premiers et 35€ pour le plus cher. Merci à Fred pour l’organisation « à l’arrache » de la dégustation et à dans 3 semaines pour la dernière dégustation de l’année !

 

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Commentaires
A
Tant que c'est pas le vélodrome...
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  • ...ou la raison des raisins, ça dépend des fois. Que les raisins ou la raison l'emportent, c'est ici que l'on prolongera nos moments de convivialité. Vous trouverez donc sur ce blog toute l'actualité de notre pétillante section !
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